Le ministre de la culture et de l’innovation a annoncé samedi à Debrecen que 30 projets seront mis en œuvre dans le cadre du programme HU-Rizon, doté d’un budget de 12 milliards de forints.
Balázs Hankó a souligné qu’en raison de l’exclusion par Bruxelles des chercheurs et des universités hongrois des programmes Horizon et Erasmus, le programme HU-Rizon a été lancé comme alternative. En raison du nombre élevé de candidatures, le budget du programme a été porté de 8 à 12 milliards de forints, et 30 lauréats ont été sélectionnés parmi les 112 propositions soumises.
Il a fait remarquer que toutes les collaborations internationales en matière de recherche impliquent que les 100 meilleures universités du monde travaillent avec des universités hongroises.
Il a souligné que « Bruxelles » n’a pas répondu à la législation hongroise ou aux propositions de compromis du gouvernement hongrois depuis un an. C’est également la raison pour laquelle le programme de bourses Pannonia a été lancé parallèlement à Erasmus, permettant à 3 000 étudiants de fréquenter les meilleures universités du monde au lieu de 2 000.
Hankó Balázs a affirmé que « nous avons la preuve » que, contrairement à « Bruxelles », le monde, y compris la communauté scientifique de l’Union européenne, apprécie les chercheurs hongrois, car les plus grandes universités du monde font la queue pour participer aux recherches menées par les universités hongroises.
Parmi les projets HU-Rizon retenus, il a cité l’université d’Óbuda qui, en collaboration avec Stanford et l’université nationale de Singapour, mène des recherches sur la robotique médicale et l’intelligence artificielle, garantissant ainsi la coopération entre l’Est et l’Ouest. L’université de Szeged travaille avec l’université de Cambridge et l’université d’Ulm pour étudier les effets des micro et nanoparticules de plastique sur la santé humaine, tandis que l’université de Debrecen crée une communauté de recherche avec les universités de Séoul et de Floride pour développer des véhicules autopilotés.
« Nous nous concentrons sur des sujets qui visent réellement à résoudre les problèmes liés à la numérisation, à un mode de vie sain et à la transition écologique. C’est pourquoi les programmes gagnants peuvent être lancés avec le soutien du gouvernement hongrois », a déclaré le ministre.
Ádám Kiss, président de l’Office national de la recherche, du développement et de l’innovation (NKFIH), a souligné que cette année, le gouvernement hongrois alloue plus de 150 milliards de forints du budget national à la politique scientifique, à la recherche et à l’innovation.
Il a fait remarquer qu’il y a une énorme demande pour tous les appels d’offres, comme le montre le programme HU-Rizon, pour lequel 112 candidats ont soumis des propositions d’une valeur de plus de 40 milliards de forints, parmi lesquelles les 30 propositions gagnantes ont été sélectionnées.
Dans ces projets de recherche, la partie hongroise définit l’orientation de la recherche et le gouvernement hongrois finance non seulement les universités nationales, mais aussi l’ensemble du budget des 100 meilleures institutions de recherche associées.
Il a expliqué que l’appel d’offres stipulait que les universités hongroises devaient impliquer au moins 50 % de ces institutions étrangères dans leurs propositions, qui durent au minimum 2 ans et au maximum 3 ans.
Cela permettra également aux établissements d’enseignement supérieur hongrois de mener indépendamment des projets de recherche plus importants à l’avenir, avec un maximum de 5 à 10 membres du consortium.
Il estime qu’il est important que les universités coopèrent avec les acteurs économiques et qu’elles ne se contentent pas de mener des recherches intéressées, mais qu’elles aient également un impact social, économique et financier.
Il a souligné que la compétitivité est essentielle et que toutes les structures d’appel d’offres de la NKFIH, qui se poursuivront l’année prochaine avec le programme HU-Rizon, y contribuent.
(unideb.hu)
